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(suite de la page 16) plantes et fleurs en constituant de petites
zones perméables qui favorisent la réten-
En effet, depuis plusieurs années j’ai tion et la pénétration de l’eau de pluie qui
remarqué un plan d’asclépiade au bord du va ainsi alimenter la nappe phréatique au
trottoir à proximité de l’intersection de la lieu de grossir le débit des égouts fluviaux.
rue Jacques Cartier. (Photo) Ce plan est On peut appeler ces plates-bandes des
bien développé dans une plate-bande et il jardins de pluie.
a certainement eu la visite du monarque,
car de nombreuses feuilles ont été man- D’ailleurs, dans son dernier bulletin muni-
gées par les chenilles. Bravo à son protec- cipal d’août, la Ville de Bromont offre un
teur ! programme de soutien aux résidents pour
l’établissement de jardins de pluie. C’est
Les plates-bandes fleuries au bord de la une bonne initiative qui peut ressembler
rue et les jardins de pluie au travail du colibri et qui a son impor-
La Ville de Bromont fait, elle aussi, sa « part tance. Il y a de nombreuses informations
du colibri » à la mesure de ses moyens. Plate-bande rue Shefford,Bromont sur les jardins de pluie sur le web.
Vous avez certainement remarqué les
belles plates-bandes fleuries le long de Ces belles plates-bandes sont non seule- Continuons nos actions de colibris. Un bel
la rue Shefford et, notamment, celles à ment agréables à regarder. Elles rendent automne à tous et une bonne santé.
proximité du Centre culturel St-John. Plan d’asclépiade également hommage au monde des

Suppléance, Dieudonné

Pricillia Bittar, collaboratrice

Je me retrouve suppléante dans - Est-ce que je peux aller chez - Ouiiii, un câlin, oui, moi aussi,
e
une classe de 2 année. toi aujourd’hui ? et moi… !
- Mais bien sûr, tu viens toujours
Dieudonné*, que j’ai offusqué quand tu veux chez moi ! Et voilà que j’en ai 10, puis 15,
plus tôt parce que je l’ai pris pour - Hier, t’étais pas là… puis je ne sais trop, qui m’entou-
une fille, se fait demander au - Aaah, je devais travailler alors. rent, qui me collent, qui frottent
secrétariat. À son retour, il est Mais si tu viens le soir, je suis leur tête, leurs mains contre moi.
accompagné de sa magnifique toujours chez moi, d’accord ? Nous formons un gros motton
mère, ce qui m’étonne puisque je qui émet des sons de satisfac-
pensais que les parents étaient La fillette opine du bonnet et tion, de bonheur…
interdits d’accès à l’école, sauf au retourne à sa place.
secrétariat. Deux heures plus tard, j’explique que j’ai une classe à mener, que La maman de Dieudonné est
C’est alors que trois autres vien- l’exercice à venir. Dieudonné je dois le renvoyer à sa place. une fée…
Elle me salue gentiment, me nent l’entourer et la serrent dans lève sa main.
demande si je suis la professeure, leurs bras. Elle les câline, leur dit - Tu as une question, Dieudonné ? C’est alors que des voix se font *Noms fictifs
et balaie du regard la classe. Une des mots doux. Ils retournent - Je voudrais un câlin… entendre :
élève se lève et vient lui faire un s’asseoir. Ça y est, sa visite est
câlin. terminée, elle m’avise qu’elle Je fige deux secondes. Je le fais
- Bonjour Elsie*, comment vas- s’en va. répéter pour être sûre d’avoir
tu, mon cœur ? lui dit-elle. bien entendu.
- Biiien… Je dois consoler Dieudonné qui - Je voudrais un câlin…
Et la petite retourne s’asseoir. verse de grosses larmes et qui
Une autre, de format minuscule, m’informe qu’il a de la peine de Sans vraiment m’en rendre comp-
avec de grands yeux de biche, se trouver loin de sa maman et te,j’ouvre mes bras. Il se précipite
vient se planter devant elle, lève de son frère. Mais il se reprend et vers moi et me serre fort. Fort,
la tête et lui demande : la classe suit son cours. fort. Je flotte un peu, mais me dis

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